Voici ici le Trait d’Union numéro 60, le magazine de la RNS.
« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible »
Antoine de Saint-Exupéry
Elles s’autorisent tous les défis, s’interdisent l’inertie, avancent, la passion comme aiguillon, portées par les ailes du désir, mues par une envie de goûter à tous les plaisirs de l’engagement dans le sport ou dans les arts, sous les feux de la rampe ou dans la solitude. Elles connaissent l’entraînement ou des répétitions inlassablement poursuivis au dojo ou dans un studio. Elles racontent leurs doutes, leurs espoirs, n’ont pas peur de l’échec, elles tracent un itinéraire dont on sait que la valeur n’attend pas le nombre des années. Qui sont-elles ? Des enfants prodiges d’une double culture dont elles égrènent par petites touches des souvenirs proches ou lointains, gourmets, musicaux ou sportifs. Qu’il s’agisse chez elles d’une seconde peau ou d’une quête identitaire. Ce qui se joue très tôt, c’est une partition de l’avenir. C’est le parti pris de Trait d’Union. Le média de la RNS apporte une attention toute particulière aux voies inspirantes, aux vocations nées ou aux parcours sans faute construits parfois dans l’adversité.
Envers et contre tout. Quand les moyens manquaient encore, et manquent toujours. Quand il faut courir et déployer toutes les énergies, frapper à toutes les portes, expliquer, argumenter, emporter l’adhésion des esprits les plus rétifs sur des paris fous, avec foi et détermination. Un film est né. Diffusé ici et là-bas, il surprend par son audience, emporte des convictions que l’on croyait imperméables ou étrangères à notre Histoire, une histoire partagée dans la tragédie d’un épisode qui, il n’y a pas si longtemps encore, ne disait pas son nom. D’abord dans l’effroi, puis dans la peur, la parole s’était tue et semblait enfouie pour l’éternité. Fahavalo, Madagascar 1947 fait œuvre de réparation, restaure la dignité de ces femmes et hommes dont certains presque centenaires, et ouvre les yeux à une jeunesse qui découvre son histoire pour construire des lendemains à des égards incertains. Trait d’Union se fait l’écho d’un film à ne pas manquer. Le parcours sans faute de l’entraîneur le plus iconoclaste, mais le plus compétent dans sa discipline, que dis-je dans presque toutes, révèle les secrets d’une réussite singulière au service de la collectivité. Ici le management sportif est au cœur d’un propos qui touche à l’actualité, tant il pâtit de tout et concentre semble-t-il les imbroglios, les incertitudes et dysfonctionnements du sport. Or, il répond à un enjeu crucial : l’éducation d’une nation par le sport, pour son bien-être et son avenir, vous diront les sportifs engagés dans une réflexion, la vision d’un pays pour lequel ils ne veulent rien d’autre que du bien. Son essor pour de bon.
Si vous ne possédez pas encore toutes les clés de la langue malgache dont les origines, sous les mots de Jean-Jacques Rabemanjara, constituent « la plus belle énigme du monde », laissez-vous tenter par ce numéro de Trait d’Union qui s’efforce de percer ce mystère venu d’ailleurs. Vous viendrez au bout de toutes les difficultés, vous en connaîtrez enfin l’histoire et tenterez l’impossible grâce à un récit breton. Partir de zéro et étendre le champ des possibles. La culture concentre toutes les attentions au sein d’un projet collectif que construisent les associations de la RNS autour des jeunes et des sportifs ciblés en priorité. La culture avec pour vision la transmission. Celle d’un héritage vivant, qui se renouvelle entre tradition et modernité.
Mais comment organiser le plus grand rendez-vous de la diaspora sans la contribution et le soutien des partenaires institutionnels et privés. Nous insistons : la RNS se prépare sans perdre sa lucidité ; tel un colosse aux pieds d’argile, l’organisation doit avoir une vision, des stratégies, en clair gérer aussi la maîtrise des risques. Le financement en est un et non des moindres. Trait d’Union aborde sans fards le talon d’Achille de la RNS
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